Fait-on un mauvais procès à la charcuterie corse?

En période estivale, de nombreux reportages sont consacrés à la Corse. Ils sont souvent sans nuance: on présente soit une île idyllique où les gens sont charmants, soit un lieu gangrené par la voyoucratie et peu accueillant.

Chacun le constate, les procès à charge sont plus nombreux que les satisfecit.

Parmi les critiques, de nombreuses se concentrent sur la charcuterie, dont le caractère « identitaire » ne serait qu’une vaste escroquerie, avec de la viande d’importation et des carcasses surgelées, quand ce n’est pas le produit fini qui arriverait tel quel.

Pourtant, il existe nombre de petits éleveurs, de jeunes qui s’installent, qui acceptent de se plier à un cahier des charges contraignant. Ils risquent d’être les premiers à pâtir de la situation. Qu’en pensez-vous?